Les Jeux olympiques de Paris, qui se sont achevés dimanche 11 août, ont été un moment important pour les réfugiés du monde entier, avec la plus grande équipe olympique de réfugiés de l’histoire et la toute première médaille pour un athlète de cette équipe, s’est félicité lundi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Le HCR a rendu hommage à l’équipe olympique des réfugiés pour ses résultats au cours des deux dernières semaines.
Avec 37 athlètes concourant dans 12 disciplines, il s’agit de l’équipe de réfugiés la plus importante depuis la création par le Comité international olympique (CIO) de la première équipe de réfugiés lors des Jeux olympiques d’été de 2016 à Rio de Janeiro, qui comprenait 10 athlètes. À Tokyo, 29 athlètes ont fait partie de l’équipe, malgré les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19.
A Paris, ces athlètes, qui représentent 120 millions de personnes déracinées à travers le monde, ont fait la démonstration de leurs talents, de leur force et de leur détermination sur cette scène mondiale, attirant ainsi l’attention du public sur le sort et le potentiel des réfugiés, a estimé le HCR dans un communiqué de presse.
Le point culminant a été la médaille de bronze historique remportée par Cindy Ngamba en boxe, lors de l’avant-dernière journée des Jeux olympiques.