« Dimanche, lundi et mardi derniers ont été les trois jours les plus chauds jamais enregistrés… La Terre devient de plus en plus chaude et plus dangereuse pour tout le monde, partout », a prévenu le chef de l’ONU lors d’un point de presse au siège des Nations Unies à New York.
Il a rappelé que cette année, le Sahel a été frappé par une vague de chaleur meurtrière, que des records de température ont été battus à travers les États-Unis, que des villes du sud de l’Europe ont dû fermer des attractions touristiques, et que des écoles ont été fermées en Asie et en Afrique, affectant plus de 80 millions d’enfants.
L’Organisation météorologique mondiale, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et d’autres ont documenté une augmentation rapide de l’ampleur, de l’intensité, de la fréquence et de la durée des épisodes de chaleur extrême. « On estime que la chaleur tue près d’un demi-million de personnes par an, soit environ 30 fois plus que les cyclones tropicaux », a souligné le Secrétaire général.
Tout d’abord, il a appelé à prendre soin des plus vulnérables, qu’il s’agisse des personnes pauvres vivant dans les villes, des femmes enceintes, des personnes âgées et des personnes ayant un handicap.
« Nous devons réagir en augmentant massivement l’accès au refroidissement à faible émission de carbone ; en augmentant le refroidissement passif – comme les solutions naturelles et le design urbain ; et en rendant plus propres les technologies de refroidissement tout en augmentant leur efficacité », a suggéré M. Guterres.
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) estime qu’ensemble, ces mesures pourraient protéger 3,5 milliards de personnes d’ici 2050, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en permettant aux consommateurs d’économiser 1.000 milliards de dollars par an.