Alors que la guerre qui dure depuis près de six mois à Gaza se poursuit, les forces israéliennes bloquent les livraisons d’aide dans le nord de l’enclave frappé par la famine, malgré les demandes récentes de la Cour internationale de Justice et du Conseil de sécurité réclamant un accès sans entrave aux livraisons de nourriture, un cessez-le-feu temporaire et la libération de tous les otages pris en octobre.
Plus d’une douzaine de Palestiniens ont été tués lors de largages aériens effectués par plusieurs pays tentant de fournir de l’aide face à la lenteur d’Israël à laisser passer les livraisons de nourriture par les points de passage vers Gaza, selon les médias.
Les victimes seraient mortes noyées alors qu’elles tentaient de récupérer des colis de nourriture dans la mer ou auraient été mortellement frappées par la chute de boîtes d’aide. Dans le même temps, des rapports des agences des Nations Unies sur le terrain à Gaza indiquent une poursuite des frappes aériennes et des attaques.
Dans ce contexte, les appels sont de plus en plus forts réclamant un cessez-le-feu humanitaire immédiat et qu’Israël respecte à la fois la résolution du Conseil de sécurité appelant à la cessation des hostilités pendant le Ramadan, qui se termine le 10 avril, et les ordonnances de la Cour internationale de Justice (CIJ) de vendredi dernier, demandant au pays de respecter ses obligations en tant que signataire de la Convention sur le génocide et d’ouvrir les postes frontières pour permettre la livraison d’une aide suffisante dans l’enclave.