Pour ces profs du 93, les groupes de niveau de Gabriel Attal sont la goutte de trop. ÉDUCATION – « Du fric pour l’école publique » : les enseignants de Seine-Saint-Denis ont défilé en nombre jeudi 7 mars à Paris pour réclamer un plan d’urgence ambitieux pour l’école en Seine-Saint-Denis et l’abandon de la réforme des groupes de niveau, synonyme selon eux de « tri des élèves ».
« On veut du fric, du cash, de la moula pour l’école publique », « Stanislas rends l’argent » ont scandé pendant plus de trois heures les manifestants – 4.500 selon les organisateurs – avant de rejoindre vers 15h00 le ministère de l’Education barricadé par un important dispositif policier. L’intersyndicale départementale FSU, CGT, SUD, CNT et FO, qui a appelé à la grève, a revendiqué 40% de grévistes jeudi dans le secondaire, le rectorat de Créteil estimant ce pourcentage à 22%.
ÉDUCATION / Des opérations « collège mort » contre la création de groupes de niveaux
Ces ex-ministres de l’Éducation mettent une mauvaise note aux groupes de niveau d’Attal
Najat Vallaud-Belkacem et Benoît Hamon, deux ministres de l’Éducation nationale du quinquennat Hollande, estiment que cette mesure n’est pas une bonne réponse.