Le général Browaeys, commandant des opérations, a estimé que la reddition de Valentin Marcone était « le meilleur dénouement possible ».
Fin de la traque dans les Cévennes : le suspect en garde à vue. Les enquêteurs étaient à ses trousses depuis près de quatre jours. Valentin Marcone a finalement décidé de se rendre ce vendredi soir. C’est le ministre de l’Intérieur qui vient tout juste de l’annoncer sur Twitter. Le message lancé par Frédéric Marcone, son père, a peut-être joué un rôle déterminant.Depuis mardi, près de 350 gendarmes le traquaient sans relâche, à l’aide d’hélicoptères équipés de caméras thermiques, de drones et d’équipes cynophiles. Ils savaient que le fugitif était lourdement armé, un excellent tireur, déterminé. Mais ils espéraient également que sa fatigue et son manque de nourriture l’incitent à se rendre. Un avis de recherche avait été émis pour l’empêcher de quitter les 15 km² où il s’était caché. L’homme était en tenue de camouflage. Sa cache avait été repérée quelques instants avant son interpellation.Le fugitif va donc devoir s’expliquer sur son double geste meurtrier. Il a été interpellé à 19h25 près de l’église du village de Saint-Marcel de Fontfouillouse situé à quelques kilomètres seulement des Plantiers où il habite. L’homme n’a pas opposé la moindre résistance. Marié et père d’une fille d’un an, Valentin Marcone est désormais en garde à vue.