Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) ont condamné la récente vague d’attaques sanglantes dans le nord-ouest de la Syrie, dans le gouvernorat d’Alep et près de Bab al Hawa, à la frontière avec la Turquie.
« Le Secrétaire général condamne fermement la récente vague d’attaques dans le nord-ouest de la Syrie, qui a tué et blessé des dizaines de civils », a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint d’António Guterres dans un communiqué de presse.
Les bombardements à Alep dimanche ont été condamnés également fermement par le Coordinateur humanitaire pour la Syrie, Imran Riza, et le Coordinateur humanitaire régional pour la crise syrienne, Muhannad Hadi. Tous deux déplorent les dizaines de civils tués et blessés, dont certains étaient des enfants et des travailleurs hospitaliers. Ils appellent les parties au conflit à respecter la protection spéciale accordée aux hôpitaux ainsi que l’interdiction des attaques aveugles.
De son côté, le Secrétaire général a réaffirmé la nécessité d’un cessez-le-feu à l’échelle nationale, comme le demande la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité de l’ONU, et a appelé toutes les parties à renouveler immédiatement leur engagement en faveur d’une cessation des hostilités.
Selon l’OCHA, des obus d’artillerie ont touché le 21 mars l’hôpital chirurgical Al Atareb (également connu sous le nom d’hôpital Al Maghara) dans le gouvernorat d’Alep. L’incident a fait au moins six morts parmi les patients et les visiteurs, dont un garçon de dix ans. L’attaque a également blessé 16 civils, dont cinq membres du personnel médical. L’hôpital lui-même a subi d’importants dégâts, notamment dans les cliniques orthopédiques et d’urgence.