Toulouse Métropole s’est engagée le 4 octobre à mettre en place une zone à faibles émissions dans Toulouse d’ici la fin 2020. Ce dispositif existe pour l’instant qu’à Paris et Grenoble. Il vise à interdire de circulation les voitures les plus polluantes (comme celles critère 5 sur la vignette Crit’Air). Au contraire de la circulation alternée ordonnée par le préfet en cas de pic de pollution, la ZFE est plus contraignantes car elle interdit plus longtemps voir pour toujours, dans certains cas, la circulation de certains véhicules.
L’Etat veut étendre ces ZFE dans les grandes métropoles et promet son « soutien » aux métropoles qui se lancent dans les travaux préparatoires et à la mise en place des mesures réglementaires pour le bon fonctionnement de ces ZFE. Le périmètre et les types de voitures concernées sont actuellement à l’étude en partenariat avec l’observatoire de la qualité de l’air Atmo Occitanie et l’agence d’urbanisme et d’aménagement de Toulouse. Les premières conclusions de cette étude seront rendues pour le premier semestre 2019. Toulouse métropole s’est engagé à réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Voeux pieux ? Réel effort ? L’élu écologiste Antoine Maurice n’y croit pas et souligne que « les transports représentent plus de la moitié de nos émissions de gaz à effet de serre et la politique mobilités proposée par Jean-Luc Moudenc repose sur un plan de déplacements urbains qui prévoit d’ici 2030… + 9% d’émissions de gaz à effet de serre ! ».
Auteur: Mr Priol GeoffreyProduction: Medias Du Sud