L’effet cumulé du conflit et du retour de la pandémie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), menace des millions de personnes, a averti vendredi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Selon le HCR, les combats impliquant plusieurs groupes armés opérant dans la région se sont intensifiés dans les six territoires du Nord-Kivu, où opèrent plus de 100 groupes armés, terrorisant continuellement la population.
Des milliers de civils ont fui leurs villages, après que ceux-ci aient été incendiés, et aient rapporté avoir été victimes d’attaques brutales, perpétrées avec des machettes contre des civils.
« Les témoignages faisant état de massacres, d’extorsion, de déplacements forcés et d’autres violations des droits de l’homme sont fréquents » a précisé le porte-parole du HCR à Genève, Andrej Mahecic.
Aussi la violence sexuelle et à l’encontre des femmes est omniprésente dans le territoire de Beni. De nombreux enfants sont recrutés comme enfants soldats, a affirmé le HCR.
La violence est particulièrement répandue dans le « triangle de la mort », situé entre les villes d’Eringeti, de Mbau et de Kamango, à la frontière entre l’Ouganda et la RDC, ainsi que dans les villes de Beni, Oicha et Mavivi.