40000 manifestants à Toulouse selon les syndicats, 20000 selon la police
- Cet appel à manifester le 18 septembre était émis par tous les syndicats avec une double revendication : plus de justice sociale, plus de justice fiscale
- Des manifestations ont été organisées dans toute la France et, selon la CGT, réuni près d’un million de personnes
- De dizaines de milliers de policiers étaient mobilisés aux côtés des services d’ordre syndicaux pour sécuriser les parcours
- Dès ce jeudi matin, des tentatives de blocages de lycées ou d’universités se sont multipliées
- En Occitanie, les manifestations organisées en matinée ont systématiquement réuni plusieurs milliers de personnes, à Tarbes, Agen, Castres ou Auch
A Toulouse, le cortège de l’intersyndicale a été très suivi. Depuis Saint Cyprien il s’est dirigé dans le calme en direction des Allées Jean Jaurès. Les bataillons de cheminots, gaziers ou électriciens étaient nombreux aux côté des salariés du secteur médico social ou de l’éducation nationale. De nombreux élus de gauche et écologistes étaient présents.
Les milliers de personnes présentes ont défilé dans le calme et parfois un double sentiment de joie et d’exaspération. De nombreux manifestants avaient préparé des pancartes pour dénoncer qui l’injustice fiscale, d’autres l’inaction sociale ou la paupérisation. De nombreuses pancartes et tracts appelaient à la démission ou la destitution du Président de la République Emmanuel Macron. De nombreux jeunes étaient présents dans le cortège.
Des heurts ont éclaté sur les allées Jean Jaurès où quelques centaines de manifestants ont refusé de se plier aux sommation des policiers qui demandaient aux manifestants de se disperser. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés vers 17h.




