L’armée du Myanmar / Birmanie continue de mener des dizaines de raids aériens et autres attaques contre les forces d’opposition, malgré l’annonce d’un cessez-le-feu après le séisme dévastateur du 28 mars, selon le bureau de l’ONU chargé du respect des droits humains.
« Dans les jours qui ont suivi le séisme meurtrier qui a ravagé le centre du Myanmar / Birmanie la semaine dernière, l’armée du pays a poursuivi ses opérations et ses attaques, y compris des frappes aériennes, dont certaines ont été lancées peu après la fin des secousses », a déclaré vendredi Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, lors d’une conférence de presse à Genève.
Un cessez le feu pourtant annoncé
Un cessez-le-feu a pourtant été annoncé par l’armée, le 2 avril, cinq jours après le séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le centre du Myanmar. Les chiffres officiels font état de 370 disparus, plus de 3.000 morts et des milliers de blessés dans la catastrophe.