Santé publique France vient de publier une longue étude sur les Les maladies cardio-neuro-vasculaires en France. Elle pointe de nombreux manques de la part des pouvoirs publics.
Selon cette étude, au vitriol, ces maladies « ont été responsables de plus d’un million d’hospitalisations en 2022 et de 140 000 décès en 2021, soit plus d’un décès sur cinq ».
Les maladies cardiovasculaires sont fortement influencées par les inégalités sociales, territoriales et de genre. Santé Publique France
Selon les auteurs de cette étudie, « Seulement un Français sur dix bénéficie d’une santé cardiovasculaire optimale » intégrant les comportements de santé (tabagisme, surpoids, activité physique, alimentation) et des facteurs de risque métaboliques (cholestérol, tension artérielle, glycémie).
La prévention par des rendez vous réguliers
Selon les spécialistes de la santé publique, auteurs du rapport, des solutions existent pourtant pour réduire les risques et par voie de conséquence, la charge pour les finances publiques.
« Ce fardeau n’est pas une fatalité, la prévention doit être au cœur de nos actions pour vieillir en meilleure santé » rappelle ce rapport qui préconise « de nouveaux rendez-vous de prévention mis en œuvre aux âges clés de la vie sont une opportunité précieuse pour identifier et corriger les comportements à risque (tabagisme, consommation d’alcool, surpoids, sédentarité) et dépister précocement des pathologies silencieuses (hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie…). »