Dans une tribune commune 7 députés de Haute Garonne et 2 sénateurs, tous membres des partis de la coalition du Nouveau Front Populaire en appellent au gouvernement pour tenter de sauver les centaines d’emplois menacés dans le secteur spatial après l’annonce d’un vaste plan de suppression d’emplois chez Thalès. Voici leur position in extenso :
Mardi 17 septembre, les salariés de Thales Alenia Space se sont rassemblés pour s’opposer à la suppression et au redéploiement de 1300 postes en Europe, dont 1124 en France, sur les sites de Toulouse (764) et de Cannes (360) annoncés par le groupe le 5 mars.
Il est donc essentiel que l’État intervienne et bloque ce plan, au nom des qualifications professionnelles menacées et de notre ambition nationale dans l’espace. Les organisations syndicales sont mobilisées contre ce plan dit « d’adaptation » alors que le marché du spatial est en pleine croissance, estimé à 1000 milliards d’euros en 2024.
Ces annonces mettent en péril notre stratégie d’industrialisation et de souveraineté par rapport au spatial. Rappelons que le groupe Thales auquel appartient la société Thales Alenia Space est détenu en grande partie par l’État, actionnaire à 26,06%.
L’enjeu du spatial est majeur pour les années à venir, qu’il soit militaire pour le support à nos troupes en termes de télécommunication, de positionnement GNSS et d’observation des terrains d’opération ou d’un point de vue scientifique de l’observation et la prédiction des océans et des évolutions climatiques.
Signataires
Christine Arrighi – députée,
Hadrien Clouet – député,
Jacques Obert – député,
François Piquemal – député,
Emilienne Poumirol – sénatrice,
Arnaud Saint-MarJn – député,
Arnaud Simion – député,
Claude Raynal – sénateur,
Anne Stambach-Terrenoir – députée