Au deuxième trimestre 2024, l’emploi salarié se contracte dans le secteur privé en Occitanie et en France.
L’emploi salarié du privé se contracte en Occitanie comme en France au deuxième trimestre 2024. Dans la région, l’emploi recule ou au mieux stagne dans onze des treize départements. Seuls le Gers et la Haute-Garonne parviennent à créer des emplois ce trimestre. La masse salariale et le salaire moyen par tête sont moins dynamiques qu’en 2023.
En Occitanie, les effectifs du secteur privé sont en repli de 0,1 % au deuxième trimestre 2024, suivant la tendance nationale (-0,1 % en France). En trois mois, la région perd ainsi 1 440 postes de travail. Sur un an en revanche, l’emploi salarié continue d’augmenter de 0,4 % soit 6 700 emplois créés, mais le rythme des créations annuelles ralentit par rapport au même trimestre l’an dernier. Ce ralentissement est identique à celui observé au plan national. L’emploi progresse de 0,3 % sur un an en France souligne l’URSSAF
En région, l’emploi marque le pas ce trimestre dans le tertiaire hors intérim (-0,1 %) après une hausse au précédent. Le retournement est notamment marqué dans l’hébergement‑restauration qui perd des effectifs ces trois derniers mois. L’emploi chute également ce trimestre dans le commerce et continue de s’éroder dans les activités immobilières.
En revanche, les effectifs progressent sur trois mois dans les activités scientifiques et techniques, la santé et l’action sociale, et les transports. Ces trois secteurs dynamiques permettent aux effectifs dans l’ensemble du tertiaire hors intérim de progresser sur un an (+0,7 %). L’emploi industriel se maintient ce trimestre (+0,1 %) mais toutes les branches connaissent un ralentissement des créations de postes, et notamment l’aéronautique. Sur un an, l’emploi industriel demeure dynamique en région (+1,9 %). Dans la construction, les effectifs continuent de chuter ce trimestre (-0,8 % sur trois mois et -3,1 % sur un an).
Ce trimestre, la Haute-Garonne est le département où l’emploi progresse le plus. Il augmente également modérément dans le Gers. Dans le reste de la région, il recule ou n’augmente plus.