Un nombre excessivement élevé d’enfants à Gaza continuent d’être tués, mutilés, blessés, portés disparus, déplacés, rendus orphelins et victimes de la famine, de la malnutrition et de la maladie, ainsi que des multiples déplacements de la population gazaouie, en raison des attaques « aveugles et disproportionnées » menées par Israël, ont déploré jeudi des experts indépendants des Nations Unies.
En rendant ses conclusions et recommandations sur le rapport présenté le 3 septembre dernier par Tel Aviv, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies s’est inquiété de l’utilisation d’armes explosives à large rayon d’action larguées dans des zones densément peuplées.
Selon les experts, les attaques menées par l’État partie contre des cibles civiles dans l’enclave palestinienne, ont causé la mort de plus de 16.756 enfants et blessé au moins 6.168 enfants à Gaza entre le 7 octobre 2023 et le 10 septembre 2024. Des milliers d’autres sont « présumés morts sous les décombres ».
Le Comité a déploré les conséquences « catastrophiques » pour le droit à la vie, à la survie et au développement des enfants des actions militaires de l’État partie, y compris par des attaques militaires et même par des snipers et des drones, et le fait que les femmes et les enfants constituent la majorité du nombre total de morts depuis le 7 octobre 2023.
Le Comité s’est dit gravement préoccupé par l’impunité dont jouissent les forces armées et de sécurité responsables de la mort et des blessures d’enfants, et par l’absence d’informations sur le nombre d’enquêtes, d’inculpations et de condamnations liées à de tels cas depuis le 7 octobre 2023.