Les alliés de la LFI, au sein du Nouveau Front Populaire, PS, Verts et Communistes se sont désolidarisé de cette opinion émise par Mélenchon et ses proches
La France insoumise menace d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, ce dimanche 18 août. Le groupe accuse le président de la République de « coup de force institutionnel contre la démocratie » pour son refus « de prendre acte » du résultat des élections législatives. Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé convier les chefs de groupes parlementaires à l’Élysée, vendredi 23 août, la France insoumise cherche à retrouver l’initiative politique.
Cette tribune n’est signée que par les dirigeants de LFI. Elle n’engage que leur mouvement. La réponse à une nomination d’un PM qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine, est la censure. https://t.co/1hq3x4K9kR
— Olivier Faure (@faureolivier) August 18, 2024
Dans une tribune publiée par la Tribune du dimanche, ce 18 août 2024, le mouvement politique menace Emmanuel Macron de destitution. Il accuse notamment le président de la République de « coup de force institutionnel contre la démocratie » pour son refus « de prendre acte » du résultat des élections législatives.Procédure inscrite dans la Constitution, la procédure de destitution est prévue à l’article 68 de la Constitution. Elle permet au Parlement, constitué en Haute Cour, de destituer le Président de la République en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. Pour aboutir, elle requiert des conditions de fond : »le manquement à ses devoirs » et des conditions de forme : un vote du Parlement. Selon de nombreuses constitutionnalistes, ces conditions de fond ne seraient pas en l’espèce réunies. Quand aux conditions de forme : un vote des deux tiers des deux Assemblées, elle semble encore moins probable comme le soulignent de nombreux responsables politiques qui voient dans la procédure de la motion de censure une arme bien plus efficace.