Alors que les populations continuent à fuir les combats et les bombardements dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de personnes déplacées dans le sud de l’enclave palestinienne souffrent d’une grave pénurie de nourriture et du lait maternisé pour les bébés, ainsi que d’un accès insuffisant aux abris, à la santé, à l’eau et à l’assainissement, selon des missions d’évaluation de l’ONU.
La crise humanitaire dans le sud de la bande de Gaza « se détériore rapidement » pour les dizaines de milliers de personnes déplacées qui s’entassent dans une « zone très encombrée le long de la côte » dans une « chaleur estivale brûlante » tandis que « le conflit actif et l’anarchie » ont rendu « presque impossible » pour les travailleurs humanitaires de répondre aux « besoins croissants ».
Il s’agit là certains des nombreux avertissements sur la crise humanitaire à Gaza contenus dans le dernier rapport de situation du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
L’Agence onusienne signale également que dans les camps de personnes déplacées du centre et du sud de la bande de Gaza, « de nombreux ménages déclarent n’avoir qu’un seul repas par jour, certains n’ayant qu’un repas tous les deux ou trois jours ». Ils dépendent essentiellement du pain, du partage de la nourriture avec d’autres familles et du rationnement des stocks.