La dissolution de l’Assemblée nationale suivie d’élections législatives rapides accélèrent les manœuvres politiques. A l’heure où Emmanuel Macron s’érigeait en première ligne de la campagne de son parti Renaissance, ses adversaires multipliaient les opérations. Etat des lieux.
Au lendemain de son annonce d’un accord LR RN, le chef des Républicains Eric Ciotti a été exclu à l’unanimité, par le bureau politique de son parti. Un bureau politique composé des ténors du parti Gaulliste et notamment le président du Sénat Gérard Larcher ou des présidents de régions, Laurent Wauquiez ou Xavier Bertrand. Le psychodrame a tourné à la farce lorsque Eric Ciotti s’est enfermé dans le siège de son parti et annoncé que son exclusion était « nulle et non avenue » parce que contraire aux statuts.
A l’extrême droite, retour à la normale avec le retour de Marion Maréchal Le Pen, dans le parti fondé par son grande père et dirigé par sa tante Marine Le Pen. Eric Zemmour a dénoncé cette manoeuvre.
A gauche, le Front Populaire prend forme. Un premier accord sur la répartition des circonscriptions a été annoncé ce mercredi. Il s’agit de ne présenter qu’un seul candidat Front Populaire dans toutes les circonscriptions. Avec un résultat favorable, le PS est en progression. La France Insoumise présentera 229 candidats au lieu de 328 en 2022. Le Parti socialiste présentera 175 candidats au lieu de 70 en 2022 les Ecologistes auront 92 candidats au lieu 110 en 2022 et le PCF 50 comme en 2022. Un programme commun est annoncé pour ce jeudi.