Après avoir annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron se met en première ligne des élections législatives. En lieu et place de son Premier ministre Gabriel Attal. Face à la percée du bloc extrême droite RN Reconquète, devant une gauche réunie en Front populaire, un parti Les Républicains scindé entre les pro et anti Ciotti, le Président de la République a donné ce mercredi matin une conférence de presse en présence de ses alliés du Modem ou des proches d’Edouard Philippe.
Pas de remise en cause des politiques menées par Gabriel Attal, Elisabeth Borne ou Edouard Philippe
Dans cet exercice, Emmanuel Macron a débuté par un propos liminaire dans lequel il a d’abord dressé un rapide bilan de ses gouvernements puis expliqué pourquoi il avait décidé de procéder à la dissolution après les élections européennes. Combatif il a ensuite étrillé les positions de Ciotti puis de l’extrême droite, et critiqué enfin un PS allié avec « l’extrême gauche ». Face à ces deux blocs, Macron a tenté d’esquisser un bloc central libéral et républicain. En chef de la majorité il a tenté de dresser un cap politique pour les prochains mois et la fin de son quinquennat : un prolongement sans rupture des politiques menées ces dernières années avec des baisses d’impôts, la rigueur budgétaire et de nouvelles centrales nucléaires.