Alors que les bombardements israéliens se poursuivent, avec des combats se déroulant dans le nord, le centre et le sud de Gaza, l’exode de Rafah alimente la faim dans l’enclave palestinienne surtout pour les enfants, ont alerté jeudi des agences humanitaires des Nations Unies, qui demandent l’ouverture de tous les points de passage de l’aide.
Selon le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM), l’accès limité aux parties méridionales de Gaza risque de provoquer « les mêmes niveaux catastrophiques de faim que ceux observés dans le nord de l’enclave palestinienne ».
« Le nord de la bande de Gaza, qui a été l’épicentre des alertes à la famine, connaît aujourd’hui une amélioration grâce à l’accès accordé au cours du mois dernier. Cependant, dans le centre et le sud de la bande de Gaza, les niveaux de faim se détériorent rapidement », a détaillé dans son dernier rapport de situation, l’agence onusienne basée à Rome.
Malnutrition aiguë
Le PAM note que l’incursion israélienne à Rafah a un impact dévastateur sur les civils et les opérations humanitaires. « Les adultes et les enfants sont épuisés par les déplacements constants, la faim et la peur ». « Le PAM ne peut pas faire grand-chose à Rafah, les stocks étant très bas et la mobilité très réduite ».