Alors que la bande de Gaza reste au bord de la famine, avec quelque 1,1 million de Palestiniens confrontés à des « niveaux catastrophiques de faim » et près de 40% de la population déplacée au cours des deux dernières semaines, des agences humanitaires des Nations Unies ont mis en garde contre la hausse de la malnutrition et des maladies transmissibles due aux déplacements vers des zones où les conditions sont désastreuses.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), l’escalade des combats à Rafah et dans le nord de Gaza a gravement perturbé les services de nutrition.
« Le groupe Santé met en garde contre une nouvelle augmentation de la malnutrition et des maladies transmissibles, notamment les éruptions cutanées, les maladies diarrhéiques et l’hépatite A, en raison des déplacements à grande échelle vers des zones dépourvues de nourriture, d’eau et d’autres produits de première nécessité », a détaillé l’OCHA dans son dernier rapport.
À Rafah, plus de 20 points médicaux, quatre hôpitaux et quatre centres de soins de santé primaires ont été touchés par les ordres d’évacuation. Dans le nord de la bande de Gaza, 16 points médicaux ont été touchés, ainsi que cinq centres de soins de santé primaires et deux hôpitaux – Al Awda et Kamal Adwan.