Si la norme de droit international est désormais déterminée de manière claire, reste à savoir si des casques bleus seront projetés à Gaza pour faire respecter ce cessez le feu
Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté lundi sa première résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus. Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est prononcé lundi 25 mars 2024 en faveur d’un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas.
La résolution adoptée « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » (qui a déjà commencé il y a deux semaines), devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
Les États-Unis qui ont émis trois fois leur veto à une résolution de l’Onu se sont finalement abstenus, permettant au Conseil d’adopter la résolution avec les voix des 14 membres restants. John Kirby a ajouté que Washington n’avait pas pour autant voté en faveur du texte car il y manquait des éléments « essentiels » comme une condamnation du Hamas. L’abstention lundi des États-Unis, principal allié d’Israël, lors du vote d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza « ne représente pas un changement de cap », a assuré un porte-parole de la Maison Blanche.Nicolas de Rivière, l’ambassadeur français à l’Onu a félicité le Conseil d’être sorti de son silence « assourdissant » et a réclamé a ce que ce cessez-le-feu immédiat pour le ramadan soit suivi par un « cessez-le-feu permanent ».