Gabriel Attal a annoncé jeudi 1er février 2024, en réponse à la crise des agriculteurs, qu’il souhaitait inscrire l’objectif de souveraineté alimentaire « dans la loi » et a proposé de nouvelles solutions. Les Jeunes Agriculteurs et la FNSEA appellent à la levée des blocages.
La souveraineté alimentaire de la France
Le Premier ministre, Gabriel Attal, s’est exprimé jeudi 1er février lors d’une conférence de presse à Matignon. Il a notamment proposé de nouvelles solutions en réponse à la colère des agriculteurs qui dure depuis 10 jours. « Avec Bruno Le Maire, Marc Fesneau, Christophe Béchu, nous souhaitons ce matin vous présenter cette nouvelle étape. Elle commence par un message clair, avec deux mots d’ordre pour notre agriculture : produire et protéger. Pourquoi ? Parce que nous voulons être souverains, souverains pour cultiver, souverains pour récolter, souverains pour nous alimenter. C’est le premier engagement que je prends ce matin, nous inscrirons l’objectif de souveraineté dans la loi, nous le ferons avec les agriculteurs sur la base d’indicateurs clairs, définis avec eux. Nous consacrerons dans le Code rural l’agriculture comme un intérêt fondamental de la Nation. Ce n’est pas une souveraineté retranchée sur elle-même car je n’oublie pas que notre agriculture est un de nos principaux secteurs exportateurs, avec les céréales, les vins, les spiritueux, les produits laitiers. Mais c’est une ouverture avec des règles, de la réciprocité et les mêmes exigences pour tous », a déclaré le Premier ministre avant d’annoncer la mise en place d’une dérogation aux règles sur les prairies et un renforcement des lois Égalim.