Alors que le chef de l’ONU doit rencontrer mardi les représentants de pays bailleurs de fonds de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à la suite d’allégations de collusion de plusieurs employés de l’agence avec le Hamas, l’OMS a rappelé que ce n’était pas le moment d’abandonner la population de Gaza.
Malgré la poursuite des bombardements israéliens en représailles aux attaques menées par le Hamas le 7 octobre, qui ont fait quelque 1.200 morts en Israël et plus de 250 otages, l’UNRWA continue de fournir une aide vitale à plus de deux millions de civils dans la bande de Gaza.
La guerre a fait au moins 26.637 morts et 65.387 blessés parmi les Palestiniens de Gaza, selon les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne. L’armée israélienne a fait état de 218 soldats tués et de 1.267 blessés à Gaza.
En tant que principale agence humanitaire dans l’enclave, l’UNRWA gère également des abris pour plus d’un million de personnes, fournissant de la nourriture, de l’eau et des services de santé, tout en jouant un rôle clé pour faciliter le travail des autres agences de l’ONU et des agences partenaires sur place.
Les États-Unis ont déclaré vendredi qu’ils avaient suspendu leur financement en réponse aux allégations formulées à l’encontre de 12 membres du personnel de l’UNRWA qui, selon Israël, auraient participé aux attaques du 7 octobre. Une enquête complète et urgente est en cours et les employés présumés impliqués ont été licenciés par l’agence.