Un collectif d’association composé notamment du DAL ou de la Ligue des Droits de l’homme estime que le dispositif d’urgence pour les sans abris ne fonctionne pas correctement à Toulouse et dans le département de la Haute Garonne. Selon ces observateurs qui compte aussi des membres du médecins du monde « il y a actuellement 50 hommes, 14 femmes et 37 familles qui appellent chaque jour le 115 et qui sont laissés à la rue. Sur une semaine, on comptabilise 130 familles différentes parmi lesquelles 265 enfants (dont 38 de moins de 3 ans et 13 de moins d’un an)« . Ils dénoncent par ailleurs « pas d’accueil d’urgence à vocation universelle, et le nombre n’est pas adapté aux besoins ».
Ce collectif demandent 1/ que, dès que les températures atteignent 0°C, des moyens suffisants soient donnés au 115 pour lui permettre d’orienter toute personne en détresse qui en ferait la demande vers un lieu chauffé, sécurisé et permettant de dormir (même si c’est de toute façon la loi par toute température – CASF Article L345-2-2 -, on sait que vivre à la rue est toujours un risque : vital, psychique et émotionnel)
2/ que les appels à projet restés sans réponse par les associations soient revues avec celles-ci afin de trouver des solutions dignes d’accueil aux familles sans abri, mais aussi aux femmes et hommes isolés qui pour l’instant restent dehors.
3/ un rendez vous avec la Préfecture de Haute-Garonne pour connaître les modalités d’un plan qui permettrait de répondre aux besoins actuels, et comme E. Macron l’avait promis, de ne plus laisser personne à la rue