L’opposition demande sa démission et plusieurs syndicats annoncent un mouvement de grève pour le 1er février prochain. A peine promue à l’Education nationale, la ministre de la Jeunesse, des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, se retrouve au cœur d’une polémique. Interrogée sur l’inscription de ses fils dans une prestigieuse école privée parisienne, elle a justifié son choix par la faute à « des paquets d’heures pas sérieusement remplacées ». La polémique ne cesse d’enfler pour la ministre de l’Éducation nationale, accusée d’avoir menti sur la scolarisation de ses enfants. Amélie Oudéa-Castéra sommée de démissionner par les oppositions.
Amélie Oudéa-Castéra et l’école publique : on vous résume la polémique en 4 actes
La ministre des Sports, également promue à l’Éducation dans le nouveau gouvernement Attal, s’est empêtrée dans une polémique autour de l’école publique, sitôt sa nomination. Ce samedi 13 janvier 2024, elle s’est finalement excusée de la tournure de l’affaire. On vous résume le tout en quatre actes. Voilà 48 heures dont Amélie Oudéa-Castéra se serait bien passées. La ministre des Sports, des JO et nouvellement de l’Éducation a essuyé une polémique autour de la scolarisation de ses enfants dans un établissement privé. On vous résume la polémique en quatre actes.
1. Les révélations de Médiapart Vendredi 12 janvier, Médiapart a publié un article, accusant la ministre d’avoir placé ses enfants dans le très prestigieux lycée privé Stanislas. L’établissement est accusé de promouvoir une « vision sexiste, homophobe et autoritaire » par le média d’investigation, qui précise que l’établissement avait fait l’objet d’une enquête administrative de son propre ministère, à la suite de possibles dérives sexistes, homophobes et autoritaires.
2. La ministre se justifieInterrogée sur le sujet, Amélie Oudéa-Castéra s’est justifiée : « […] je vais vous raconter brièvement cette histoire, celle de notre aîné Vincent, Vincent qui a commencé comme sa maman à l’école publique, à l’école Littré. Et puis la frustration de ses parents, mon mari et moi qui avons vu des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées et à un moment, on en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui à un moment ont fait un choix d’aller chercher une solution différente. On habitait rue Stanislas, scolariser nos enfants à Stanislas était un choix de proximité. […] »
3. La polémique enfle. Syndicats, politiques… Beaucoup ont réagi aux déclarations de la ministre. Aveu d’échec des prédécesseurs, valeurs contraires à la République… Les critiques ont plu sur Amélie Oudéa-Castéra.
4. Les excuses Ayant dans un premier temps affirmé qu’elle ne réagirait pas à la polémique grandissante, Amélie Oudéa-Castéra a finalement présenté ses excuses, dans un communiqué à l’AFP ce samedi 14 janvier. « Mes propos ont pu blesser certains enseignants de l’enseignement public, ce que je regrette. Je n’avais aucunement cette intention », a-t-elle écrit.