Retentissante victoire de Javier Milei, le prochain président de l’Argentine. Après sa victoire dimanche à la présidentielle, Javier Milei a de nombreux défis à relever. C’est une période d’incertitude qui s’ouvre pour la troisième économie d’Amérique latine, à laquelle il a promis une thérapie de choc.
Javier Milei opposé à l’avortement et climato sceptique
Javier Milei, né le 22 octobre 1970 à Buenos Aires est un économiste, polémiste et homme politique argentin. Il est élu président de la Nation argentine le 19 novembre 2023 et prendra ses fonctions le 10 décembre 2023. Politiquement, il est classé à l’extrême droite et décrit comme libertarien de droite. Plusieurs de ses positions suscitent la controverse, comme sa totale opposition à l’avortement, son rejet d’une éducation sexuelle dans les écoles, son soutien au libre port d’armes et à la libéralisation des drogues, sa promotion de la théorie du marxisme culturel et son déni du réchauffement climatique.
Javier Milei veut supprimer les aides sociales en Argentine
Dans le domaine économique, Milei se reconnaît comme anarcho-capitaliste et défend un programme inspiré de l’école autrichienne, qui vise à drastiquement diminuer le poids de l’État : il souhaite ainsi supprimer la banque centrale argentine, remplacer le peso argentin par le dollar américain, supprimer les aides sociales, limiter le nombre de ministres aux fonctions régaliennes et réduire les dépenses publiques de 29 à 14 % du PIB.
Chef de La Libertad Avanza, un parti libertarien qu’il a créé en 2021, il est également député de la Nation argentine depuis les élections législatives argentines de 2021. (avecWikipedia)