Deux jours après le déclenchement par l’Azerbaïdjan d’une opération militaire dans la région du Karabakh (appelée aussi Haut-Karabakh) et l’annonce d’un cessez-le-feu, les Nations Unies ont appelé jeudi « à une cessation crédible et durable de toutes les hostilités ».
Le 19 septembre, l’Azerbaïdjan a annoncé avoir lancé « des activités locales de lutte contre le terrorisme dans la région économique du Karabakh » en réponse à la mort de deux civils et de quatre policiers dans des incidents impliquant des mines terrestres, prétendument placées par les forces armées arméniennes, a expliqué le Sous-Secrétaire général des Nations Unies chargé de l’Europe, de l’Asie centrale et des Amériques au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, Miroslav Jenca, lors d’un exposé devant le Conseil de sécurité.
« Les développements ont indiqué une sérieuse escalade des opérations militaires avec des informations faisant état de forces azerbaïdjanaises franchissant la ligne de contact. Des victimes ont été signalées, notamment parmi la population civile, et des milliers de personnes ont été évacuées dans la région », a ajouté M. Jenca, précisant que l’ONU, qui n’est présente ni le long de la ligne de contact, ni dans d’autres zones sous mandat des casques bleus russes, n’était pas en mesure de vérifier ou de confirmer ces diverses affirmations et allégations.