Les pouvoirs publics, Etat et Collectivités locales tentent d’adapter les dispositifs de circulation à Toulouse et dans son agglomération. L’enjeu est de taille puisque les émissions de gaz par les véhicules participent aux phénomènes qui causent le réchauffement climatiques. Dans ce contexte d’urgence écologique, plusieurs pistes sont menées simultanément. Certains restent attachés à la voiture, sous condition, comme moyen premier de circulation. D’autres préfèrent favoriser les transports collectifs et les mobilités douces.
La vignette crit air en vigueur à Toulouse : un dispositif critiqué
La vignette crit air toulouse est rentrée en vigueur. Cette vignette autorise ou non, en fonction du taux de pollution émis par le véhicule, à pouvoir circuler dans la ville de Toulouse. Ainsi les véhicules les plus polluants sont interdits dans la ville rose. Elle suscite critiques et incompréhension notamment parmi certains élus qui y voient un levier discriminatoire pour une partie de la population qui ne dispose pas de la trésorerie suffisante, malgré les aides publiques, pour change de véhicule. Il est noter au passage que la pollution, notamment par les particules fines, n’est pas que le fait de la combustion du moteur mais aussi de l’usure des pneus sur l’asphalte. Aspect qui concerne bien tous les types de véhicules.
Des sanctions associées à ce dispositif crit air
Comme l’explique le site officiel du gouvernement sur le sujet « Le fait de circuler sans respecter les restrictions dans les zones à faibles émissions mobilité ou lors de l’instauration de la circulation différenciée pendant les pics de pollution » est passible d’amendes de 68 euros pour un véhicule « léger » à 135 euros pour un camion. cliquez ici
Ce dispositif contrôle répression peut être un levier efficace pour tenter de réduire les émissions de gaz et les particules fines. Il peut cependant être critiqué en faisant de la voiture, le moyen premier des déplacements quotidiens. Un bon maillage des transports en commun peu chers ou gratuits associé à une sécurisation des mobilités douces pourrait équilibrer le dispositif.
Les transports en commun : métros, bus tramways
La ville de Toulouse et son agglomération bénéficient d’un bon maillage des transports en commun de la marque Tisséo. Deux lignes de métro existent, elles sont complétées par des tramways et de nombreux bus qui relient soient des quartiers de Toulouse, soit la banlieue à la ville capitale.
A la différence de certaines villes de France, l’accès à ces services de transports en commun ne sont pas gratuits. Récemment augmentés ils sont même élevés de l’avis de certains usagers. Une baisse de tarifs additionné à une hausse des fréquence ne serait elle pas un bon levier pour réduire la voiture en ville et abaisser les émissions de gaz ?
Une pratique du vélo à sécuriser et développer
Autre aspect des mobilités et du réchauffement climatique : les mobilités douces. En général, la France est en retard par rapport à des pays du nord de l’Europe. Dans certaines villes, le vélo est roi. Avec des voies réservées et sécurisées, la pratique du vélo pourrait aisément se développer à Toulouse et ainsi diviser les déplacements en véhicules à moteurs.