La situation sur le front de l’influenza aviaire s’améliore globalement en France, mais dans le sud ouest et notamment dans les départements, du Lot, du Gers et des Hautes Pyrénées, le risque reste qualifié « d’élevé ».
La situation liée à l’épizootie d’influenza aviaire que connaît la France depuis l’automne 2021 s’améliore nettement indique ce mardi un communiqué de presse du ministère de l’Agriculture. Cette évolution favorable conduit le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à abaisser le niveau de risque et ainsi à lever l’obligation de mise à l’abri des volailles sur une grande partie du territoire. Parallèlement, une expérimentation vaccinale initiée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation débute ce 10 mai sur des palmipèdes.
La France recense, à la date du 6 mai, 1374 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage depuis le déclenchement de l’épizootie en novembre dernier ; pour limiter sa propagation, 16 millions de volailles ont été abattues, dont près de 11 millions dans le Grand Ouest (Pays-de-Loire, Bretagne).
Des foyers sont encore détectés quotidiennement dans certaines zones, en particulier dans l’Ouest du pays, justifiant le maintien de mesures de restriction pour éviter toute diffusion et recrudescence de l’épizootie.
Le niveau de risque d’influenza aviaire est maintenu « élevé » dans les départements plus particulièrement concernés lors de l’épizootie 2021-2022 par des foyers IAHP en élevage et dans les départements adjacents aux départements où la situation sanitaire est évolutive. Dix-neuf départements sont concernés dont les Hautes Pyrénées, le Gers ou les Pyrénées Atlantiques.