Un épisode de pollution aux particules est en cours sur le massif pyrénéen. Atmo Occitanie prévoit la persistance de l’épisode de pollution aux particules en suspension (PM10) sur les départements de
l’Ariège, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Orientales pour ce mardi 29 mars 2022. Atmo Occitanie prévoit l’apparition d’un épisode de pollution aux particules en suspension (PM10) pour le département de la Haute Garonne pour ce mardi 29 mars 2022.
Ces sables sahariens dissipés mardi soir
Une masse d’air chargée en particules désertiques en provenance du Sahara et transitant par l’Espagne a entraîné une hausse des niveaux de concentration en particules en suspension (PM10) sur le massif pyrénéen. Les départements des Hautes Pyrénées et des Pyrénées-Orientales sont particulièrement impactés avec des concentrations moyennes dépassant le seuil d’alerte.
Un changement météorologique prévu pour cette fin de journée du mardi 29 mars 2022, avec notamment un épisode pluvieux, devrait permettre de diminuer significativement les concentrations en particules PM10 soulignent les spécialistes.
Cet épisode de pollution de l’air peut être dangereux pour les personnes fragiles ou sensibles
Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes
souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques personnes se reconnaissants comme sensibles à la pollution sont invités à la plus grande prudence.
- .Evitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe.
- Evitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.
- Reportez les activités qui demandent le plus d’effort.
- En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflement, palpitations): Prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin ou consultez la permanence Air Santé (0561779444)
- Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort
- Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.