Toulouse victime de son attractivité ? Une étude publiée ce lundi par l’Observer fait état des tendances du premier semestre 2021 sur le marché immobilier Toulousain. Et selon les auteurs la tendance observée en ce début d’année « confirme un cycle bas préoccupant » qui aurait, démarré dès 2019 avant la crise sanitaire du fait de la rareté foncière et du ralentissement du nombre de projets et renforcé par les facteurs aggravants de l’année 2020 -confinements, année électorale, vente en bloc importante-.
Une offre immobilière très inférieure à la demande
Le mouvement baissier observé continue de se traduire dans les chiffres du 3e trimestre indique cette étude Chaque trimestre connaît depuis le début de l’année une baisse de ses mises en vente : 1.500 au 1er trimestre 2021, puis 900 au 2e trimestre pour atteindre 700 mises en vente seulement ce trimestre. En regard, si les ventes nettes au détail se sont maintenues entre le 1er et le 2e trimestre autour de 1.400 ventes, elles chutent fortement au 3e trimestre, en lien avec la faible alimentation du marché : seulement 1.000 ventes enregistrées.
Une hausse des prix de l’immobilier à Toulouse
Pour l’ensemble de l’aire urbaine toulousaine, les prix continuent d’augmenter souligne cette étude, sous l’effet des contraintes précédemment évoquées, pour atteindre sur les trois premiers trimestres de l’année 3.940 €/m2 à occupants et 4 040 € à investisseurs (hors stationnement, collectif libre), soit une augmentation de 3% en un an. A Toulouse intra muros, le prix, à l’instar de l’aire urbaine, poursuit son augmentation pour s’élever à 4.350 €/m2 (hors stationnement– collectif – logement libre TVA pleine), soit plus de 100 €/m2 de plus qu’au 3e trimestre de l’année passée.
Pas surprenant. Le maire de Toulouse et de sa métropole a volontairement limité les hauteurs des logements à quelques étages . Alors qu’il aurait fallu augmenter et densifier les zones périphériques , surtout autour des terminus et stations de métro périphériques afin de respecter le caractère urbain du Vieux Toulouse. Des immeubles de 30, 40 ou plus d’étages seraient bienvenus. et agréables à vivre et pas un symbole de cité dortoir, ou de béton. J’ai vécu personnellement au 28° étage à Sydney (AU) et je peux vous dire que d’avoir des boutiques eu RDC; piscine, sauna salle de gym, et spa , avec une vue époustouflante, absence de bruit et air pur… Il est temps de changer de paradigme