Colombie : capture d' »Otoniel », le plus gros narcotrafiquant du pays. Dairo Antonio Usuga, alias « Otoniel », a été arrêté à Necocli. Le baron de la drogue dirigeait le Clan del Golfo, le plus puissant cartel du pays. Dairo Antonio Úsuga David, dit Otoniel, est un trafiquant de drogue colombien. Úsuga est le chef du clan du Golfe (connu aussi comme Los Urabeños). En 2017, le Département d’Etat américain promet cinq millions de dollars de récompense pour sa capture. Il est arrêté le 23 octobre 2021.
Né le 15 septembre 1971 à Necoclí, dans le nord-ouest de la Colombie, Dairo Antonio Úsuga David est issu d’une famille vivant de la vente de bétail.
En 1989, alors âgé de 18 ans, il s’engage dans l’Armée populaire de libération (EPL), une guérilla bien implantée dans la région qui entendait défendre les paysans pauvres face aux propriétaires terriens et au gouvernement. « Ce n’était pas un révolutionnaire. Mais il n’y avait que ça et il est parti avec eux », expliquera sa mère lors d’un entretien avec un journaliste en 2015. L’EPL signe un accord de paix avec le gouvernement deux ans plus tard, en 1991, et ses membres retournent à la vie civile.
Dairo Antonio Úsuga David rejoint en 1993 les milices d’Autodefense paysanne de Cordoba y Uraba (ACCU), un groupe paramilitaire d’extrême-droite créé par des narcotrafiquants et propriétaires terriens pour combattre les guérillas. L’ACCU intègre ensuite les Autodéfenses unies de Colombie (AUC), qui sont démobilisées en 2006 sous la présidence d’Álvaro Uribe.
Des paramilitaires démobilisés constituent des organisation criminelles principalement dévolues au trafic de drogue, dont le Clan del Golfo, dirigé par les frères Usaga. Otoniel en prend la tête en 2012 après la mort de son frère. L’organisation est présente dans environ 300 des 1 102 municipalités de Colombie et contrôle l’exportation de drogue depuis la côte Pacifique. Le clan sous-traite une partie de ses activités à de petits gangs de rue qui se chargent pour lui du micro-trafic de drogue, d’extorsions et de meurtres par des tueurs à gage. Issu du paramilitarisme, l’organisation continue de cibler spécifiquement les partis politiques, syndicats et associations de gauche. Elle est l’une des principales responsables des assassinats sélectifs de dirigeants communautaires et sociaux, de militants politiques de gauche et de déplacements forcés de population. En octobre 2017, elle a publié un pamphlet intitulé « Plan pistolet contre l’Union patriotique » dans lequel elle menaçait de mort des membres de ce parti politique ou d’ONG. (avec Wikipedia)
Le fils de Pablo Escobar raconte son insatiable lutte contre « la violence et le sang ». Ce vendredi 8 janvier à 21h05, RMC Story diffuse les deux premiers épisodes de la série documentaire “Escobar: l’héritage maudit”. À travers son propre récit et celui de ses proches, la vie du fils de Pablo Escobar est retracée, de sa naissance en 1977 jusqu’à son changement d’identité (pour Sebastián Marroquín), son changement de pays, son changement de destin. L’homme vient aussi de publier son 2e ouvrage, Ce que mon père ne m’a jamais raconté.