C’est ce qu’indique le rapport 2021 sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de production de gaz et de pétrole (Production Gap Report 2021), dont la rédaction a été assurée par des instituts de recherche de premier plan et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Au cours des deux prochaines décennies, les gouvernements prévoient collectivement une augmentation de la production mondiale de pétrole et de gaz et seulement une faible diminution de la production de charbon. Dans l’ensemble, leurs plans et leurs projections prévoient une augmentation de la production mondiale totale de combustibles fossiles au moins jusqu’en 2040, créant ainsi un « écart de production » qui ne cesse de se creuser.
« Tout le monde peut témoigner des effets dévastateurs du changement climatique. Il est encore temps de limiter le réchauffement à long terme à 1,5°C, mais cette opportunité s’amenuise rapidement », affirme Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE.
« Lors de la COP26 et au-delà, les gouvernements du monde doivent se mobiliser et prendre des mesures rapides et immédiates pour combler l’écart de production en matière de combustibles fossiles et assurer une transition juste et équitable. L’ambition climatique, c’est cela », a-t-elle ajouté en référence à la Conférence des Nations Unies sur le climat prévue à Glasgow le mois prochain.