Rien qu’au Tigré, plus de 5 millions de personnes ont besoin d’assistance, dont environ 400.000 qui vivent dans des conditions proches de la famine.
« L’aide humanitaire n’atteint toujours pas la zone à un niveau proche de ce qui est nécessaire. La seule option pour le transport routier vers le Tigré est le long du corridor d’Afar où les mouvements sont sévèrement limités par les points de contrôle officiels et non officiels, l’insécurité et d’autres obstacles et défis », a noté le chef de l’ONU dans un exposé devant les membres du Conseil de sécurité.
« Les approvisionnements en carburant continuent d’être bloqués, de même que les médicaments et équipements essentiels. Les organisations humanitaires continuent de manquer de l’argent dont elles ont besoin pour fonctionner et payer leur personnel. L’accès à l’électricité reste précaire. Des millions de personnes sont coupées des réseaux de communication et des services vitaux tels que les soins de santé », a-t-il ajouté.
Les combats à Amhara sont un autre obstacle sérieux à l’accès humanitaire, a observé M. Guterres.
« En raison de tous ces faits, les opérations humanitaires qui sauvent des vies sont paralysées », a-t-il souligné, notant que « nos collègues sur le terrain partagent des témoignages de plus en plus alarmants de souffrance – y compris des récits de plus en plus nombreux de décès liés à la faim ».