Abandonner sa mutuelle peut être tentant lorsque les remboursements complémentaires se font rares au fil des mois voire des années. Ainsi, pour réaliser des économies et gagner en pouvoir d’achat, mettre définitivement un terme à son contrat pourrait sembler judicieux. Quitte à assumer seul une dépense inopinée ? Rien n’est moins sûr… Voici 7 situations dans lesquelles une mutuelle peut vous éviter de conserver de lourds restes à charge.
- L’hospitalisation : une facture qui peut plomber votre budget
L’hospitalisation représente à la fois le risque le plus incertain mais aussi le plus coûteux. La crise sanitaire liée au Covid-19 illustre parfaitement ce propos puisque nombreux ont été les patients qui ont dû s’acquitter d’un reste à charge moyen de 1.500 euros après un séjour en soins intensifs.
Cette somme aurait pû être totalement prise en charge par la garantie hospitalisation d’une complémentaire santé, même avec un contrat de base. En effet, un taux de remboursement équivalent à 100% permet de couvrir le forfait journalier, de 20 euros par jour, ainsi que les frais de séjour (ou ticket modérateur) liés à une hospitalisation.
Concernant les dépassements d’honoraires et la chambre individuelle, vous pouvez envisager une augmentation du taux de remboursement à 150% ou 200% qui ne pèsera que légèrement sur le montant final de la cotisation tout en vous assurant une prise en charge optimale.
Ainsi, loin d’être la plus coûteuse, la garantie hospitalisation vous permet de vous prémunir du risque financier le plus lourd. Retrouvez sur le site Mutuelle.Dispofi.fr, le classement de la meilleure mutuelle pour les retraités
Votre état de santé peut parfois conduire à une admission dans une structure destinée aux soins de suite et de réadaptation. Les séjours dans ces établissements, publics ou privés, y sont souvent plus longs qu’à l’hôpital (plus de trente-cinq jours en moyenne contre six) et les frais de séjour, tout comme le forfait de 20 €/jour, restent à la charge du patient ou de sa mutuelle s’il est adhérent.
- Audiologie, dentaire, optique : des équipements entièrement remboursés
Avec l’entrée en vigueur de la réforme du “100% santé”, le seul fait de bénéficier d’un contrat de mutuelle responsable vous permet d’accéder à une sélection de lunettes, de prothèses dentaires et d’aides auditives entièrement prises en charge par votre régime obligatoire et votre complémentaire santé. Vous pouvez ainsi bénéficier d’équipements de qualité, intégralement remboursés, quel que soit le niveau de garantie de votre contrat.
- Des traitements médicamenteux coûteux
Avec l’âge, il n’est pas rare de se voir prescrire des traitements plus fréquents et souvent plus coûteux. Dans le cas d’une affection longue durée (ALD), seuls les médicaments en lien direct avec la maladie concernée sont intégralement pris en charge par la Sécurité sociale et ne nécessitent de ce fait aucune complémentaire santé.
Pour toutes les autres prescriptions, une mutuelle s’avère indispensable pour compléter le remboursement de l’Assurance maladie, compris entre 15% et 65% suivant le type de médicaments.
Avec un contrat de base, vous pouvez prétendre à la prise en charge du ticket modérateur par votre complémentaire santé pour l’ensemble des médicaments remboursés par la Sécurité sociale.
Certaines mutuelles vont même plus loin en proposant des forfaits spécifiques pour l’homéopathie et autres prescriptions non prises en charge par le régime obligatoire d’Assurance maladie.
- Un dépistage régulier pour rester en bonne santé
Sans problème de santé majeur, il est malgré tout nécessaire de veiller à réaliser des examens réguliers. Après 60 ans, un suivi médical est fortement recommandé pour prévenir des maladies chroniques qui viendraient fragiliser votre santé. Bilan cardiovasculaire, osseux, dermatologique ou auditif… tout un panel de soins de contrôle réalisés auprès de spécialistes dont les consultations peuvent représenter un reste à charge conséquent sans mutuelle santé.
En effet, en dehors des invitations aux dépistages qu’elle propose gratuitement aux assurés de plus de 50 ans, l’Assurance maladie ne rembourse qu’une partie de ces consultations et examens.
- Une cure thermale à moindre coût
Rhumatologie, troubles respiratoires, phlébologie… certaines pathologies permettent de bénéficier de la prise en charge d’une cure thermale par l’Assurance maladie, à condition qu’elle soit prescrite par votre médecin traitant et réalisée au sein d’un centre agréé et conventionné. Votre régime général n’interviendra que partiellement pour les frais médicaux, le transport et l’hébergement.
Sans complémentaire santé, vous devrez vous acquitter seul du ticket modérateur, pouvant représenter une somme comprise entre 500 euros et 700 euros en moyenne pour une cure de 18 jours.
- Mais aussi les soins paramédicaux et le petit appareillage
Les soins infirmiers, la rééducation par la kinésithérapie ou les séances de podologie sont autant de prestations qui, même si elles sont rarement soumises aux dépassements d’honoraires, nécessitent un contrat de mutuelle pour compléter les remboursements de la Sécurité sociale. Même chose pour les bandages, les bas de contention ou encore les attelles, partiellement financés par le régime de base.