Avec la croissance démographique, le changement climatique mais aussi la recrudescence de l’obésité, l’industrie agroalimentaire est aujourd’hui en pleine transformation. En effet, les habitudes alimentaires de tout le monde doivent changer d’ici 30 ans pour limiter les impacts négatifs sur l’environnement. Ainsi, les professionnels de l’agroalimentaire réfléchissent déjà à de nouvelles stratégies à mettre en place.
La population privilégie le bien-être, la santé et la naturalité
Ces dernières décennies, le secteur agro-industriel a connu de réels changements, notamment avec l’implantation des supermarchés en 1950. La vente massive des surgelés dans les années 2000 a également largement contribué à modifier le rapport des Français à la nourriture. Récemment, la mise en place de différents labels s’est multipliée, soulignant l’importance d’avoir accès à de la nourriture de qualité.
En effet, les consommateurs d’aujourd’hui sont de plus en plus exigeants avec le contenu de leurs assiettes. Ils sont nombreux à se soucier de la provenance des aliments, ainsi que du processus de production. De plus, beaucoup cherchent à avoir des repas beaucoup plus équilibrés. La tendance est aujourd’hui au manger sain voire bio. Une alimentation variée est souvent associée à un bien-être mental.
Le changement radical concerne principalement les produits carnés
Selon les experts, le système de production de viande est devenu improductif. En plus des questions éthiques soulevées, l’impact sur l’environnement est remis en cause. D’après une étude menée par Betway casino en ligne, les protéines végétales seront privilégiées à l’avenir. Ainsi, les entreprises qui proposent des substituts à la viande comme Impossible Foods et Beyond Meat devraient se démocratiser.
De plus, les produits laitiers ainsi que les œufs sont également en voie d’être remplacés. En effet, les sociétés Eat Just et Evo Foods proposent déjà des alternatives à ces aliments. Ainsi, beaucoup font déjà le pas de changer d’habitude alimentaire. Toutefois, pour ceux qui souhaiteraient consommer des produits carnés, il restera la solution de la viande produite dans des laboratoires. En effet, de nombreux établissements développent actuellement ce type d’aliment à base d’air, et notamment de CO2.
Les enjeux de l’industrie agroalimentaire dans les années à venir
L’agroalimentaire est l’un des secteurs industriels les plus importants en France, ayant un impact non négligeable sur l’économie. En effet, le chiffre d’affaires global de ce domaine est aujourd’hui de 370 milliards d’euros. Avec les évolutions alimentaires ainsi que l’augmentation du nombre d’habitant à venir, il est essentiel de repenser le système agroalimentaire actuel. Toutefois, l’Hexagone ne serait pas le seul pays concerné par ce changement.
D’ici à 2050, une augmentation de la population mondiale de plus de 2,3 milliards de personnes a été calculée. Plusieurs nations africaines, surtout celles en développement, seront fortement touchées par les transformations à venir. Même si la famine est de retour en Afrique, les pays tendent à augmenter leur productivité agricole. Pour supporter et encourager ces évolutions, la nouvelle technologie offre continuellement des outils intelligents.
Cette tendance sera déjà ressentie en 2025
Une étude récente a été publiée par Deloitte Développement durable, le Crédoc et Blezat consulting sur les habitudes alimentaires en Hexagone d’ici 2025. Celle-ci démontre notamment que la consommation de viande, de poisson et de fruit de mer est déjà en baisse depuis quelques années. Cette réduction concernera principalement les personnes entre 45 et 54 ans en 2025. Toutefois, les jeunes dépensent déjà de moins en moins d’argent pour les produits carnés.
D’après l’étude, les Français âgés de 35 à 64 ans consommeront également davantage de pain et de céréales. Toutefois, les seniors sont moins concernés par ce changement, ces derniers étant davantage attirés par les produits laitiers et les œufs. La tendance qui semble réunir tout le monde concerne les fruits et les légumes. En effet, toutes les catégories apporteront une part plus importante à ces aliments d’ici 2025.