Tous les experts s’accordent à dire que seule la vaccination permettra de freiner une quatrième vague. À ce jour, 34,1 millions de personnes ont reçu une première dose en France. Un chiffre encore bien trop faible pour espérer une immunité collective.
Alors, dans une lettre adressée aux formations politiques et aux associations d’élus, le Premier ministre souhaite que le débat sur l’obligation vaccinale puisse être posé. Le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer se dit, lui aussi, favorable.Certains sénateurs veulent encore aller plus loin : rendre la vaccination obligatoire pour toute la population, âgée de 24 à 59 ans. Car aujourd’hui, la moitié de ces tranches d’âge n’est pas vaccinée. Quant à la Haute autorité de santé, elle avance une autre option, « en fonction de l’évolution du contexte épidémique (…) la réflexion sur l’obligation vaccinale pourrait s’étendre sur l’ensemble de la population. Pour ce représentant des médecins généralistes, ce ne serait pas une bonne idée. « Je crois qu’aujourd’hui, on est encore dans la phase où il faut insister de convaincre. On est clairement sur la phase de conviction, du dialogue et de l’explication », précise Dr Jacques Battistoni, président de MG FranceLes médecins auront bientôt à leur disposition la liste des patients non-vaccinés. Ces données sont un outil précieux pour le docteur Hortense Ducouret, généraliste. Et pour accélérer encore la campagne de vaccination, des centres devraient être également créés cet été sur les plages ou sur les aires d’autoroute.