Samedi soir, dans un gite située sur la commune de Le Burgaud au nord de Toulouse, une fête a réuni une centaine de personnes. La gendarmerie, alertée par les voisins a interpellé les organisateurs et verbalisé plusieurs dizaines de participants.
Sur instruction du procureur de la République de Toulouse, les deux organisateurs ont été placés en garde à vue pour des faits qualifiés de mise en danger de la vie d’autrui. L’ensemble du matériel ayant servi à l’organisation de cette soirée festive est saisi : platine DJ, enceintes, éclairages, jacuzzi,…
À l’issue de leurs garde à vue, le procureur de la République de Toulouse a ouvert une information pour mise en danger de la vie d’autrui et travail dissimulé contre les deux organisateurs. L’un des deux protagonistes a été incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses et le second placé sous contrôle judiciaire en attente de leur procès.
En période de crise sanitaire liée à la pandémie de Coronavirus, les rassemblements sont interdits tout comme les déplacements au delà d’une limite de 10 kilomètres hors motif impérieux.
C’est possible, donc, pour la justice d’être ainsi justement aussi rapide et efficace. Pourquoi ne l’est-t-elle pas dans certaines autres circonstances de délinquances, où la mise en danger d’autrui est tout aussi évidente ?