Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a demandé, lundi, à la Russie de libérer immédiatement le dirigeant de l’opposition Alexeï Navalny, se disant « profondément troublé » par son arrestation.
« Nous sommes profondément troublés par l’arrestation d’Alexeï Navalny, et nous appelons à sa libération immédiate et au respect de ses droits à une procédure régulière conformément à l’Etat de droit », a indiqué dans un tweet le Bureau des droits de l’homme de l’ONU. « Nous réitérons notre appel en faveur d’une enquête approfondie et impartiale sur son empoisonnement », ont ajouté les services de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet.
Soigné en Allemagne, l’opposant russe est rentré dimanche à Moscou après cinq mois de convalescence. Selon les rapports des médias, M. Navalny a été interpellé dès son arrivée. La presse indique qu’il est recherché depuis fin décembre par le service en charge des prisons en Russie (FSIN), qui lui reproche d’avoir violé des mesures de contrôle judiciaire, en allant se faire soigner à l’étranger. Et il s’agirait d’une peine avec sursis dont il a écopé en 2014.