Par une résolution adoptée sans vote ce lundi à Genève, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a prolongé d’une année le mandat de la Commission sur les droits humains au Soudan du Sud.
Le Conseil se félicite de la formation du gouvernement d’unité nationale de transition à la suite de la signature de l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit sud soudanais. Pour l’organe onusien, il s’agit là d’une occasion importante d’instaurer la paix, la stabilité et une amélioration durable de la situation au Soudan du Sud. Il s’agit notamment de la mise en œuvre des engagements et obligations de Juba en matière de droit international des droits humains et de droit international humanitaire.
« Nous nous félicitons de la formation du gouvernement de transition car il reste des questions de droits de l’homme à régler », a déclaré l’’Ambassadrice, Rita French, Représentante permanente adjointe du Royaume-Uni auprès de l’ONU à Genève, au moment de présenter le texte. « Nous sommes, par exemple, préoccupés par l’augmentation significative de la violence intercommunautaire et de la violence sexuelle et sexiste systémique », a ajouté l’Ambassadrice britannique. En outre, Londres estime que la situation humanitaire reste « désastreuse et est exacerbée par la pandémie mondiale de Covid-19.
Le Conseil demande instamment au gouvernement sud-soudanais revitalisé d’union nationale de transition de donner suite aux conclusions antérieures et actuelles de la Commission des droits de l’homme au Soudan du Sud. Et, lorsqu’elles auront été finalisées, de mettre en place toutes les institutions de transition, y compris le tribunal hybride pour le Soudan du Sud, la commission pour la vérité et la réconciliation, conformément aux procédures énoncées dans l’accord revitalisé.
En conclusion, le Conseil prie la Commission de lui présenter oralement, à sa 45e session, une mise à jour sur les progrès accomplis en ce qui concerne les dispositions de la présente résolution, et de présenter un rapport écrit complet à la 46e session.