A l’occasion de la Journée de lutte contre la désertification et la sécheresse, le Secrétaire général des Nations Unies a appelé mercredi à conclure un « nouveau pacte en faveur de la nature ».
« La santé de l’humanité dépend de celle de la planète. Or, aujourd’hui, notre planète est malade », a averti António Guterres, signalant qu’à l’échelle mondiale, 70 % des terres ont été transformées par l’activité humaine.
L’expansion, l’enrichissement et l’urbanisation de la population font exploser la demande de terres destinées à la production d’aliments, de fourrage pour les animaux et de fibres pour la fabrication de vêtements, explique l’ONU. En parallèle, la santé et la productivité des terres arables existantes se détériorent, un phénomène aggravé par le changement climatique. « Quelques 3,2 milliards de personnes sont touchées par la dégradation des terres », a rappelé M. Guterres.
Les modes de consommation et les habitudes de vie doivent changer si nous voulons disposer de suffisamment de terres cultivables pour satisfaire aux besoins des dix milliards d’habitants que comptera la planète d’ici 2050, a-t-il dit.