Sur Twitter, en quelques clics, des dizaines de dealers proposent toutes sortes de drogues. Des trafiquants qui s’adaptent aux réseaux sociaux.
C’est impressionnant et assez déconcertant. Le réseau social Twitter est un véritable marché à ciel ouvert pour toutes les drogues. Des plus douces au plus dure. Et cela en seulement quelques clics. Il suffit de se connecter sur le mot clé ou hasthag #Twitter et en quelques secondes des vendeurs de drogue proposent de vous livrer en toute discrétion. Il se font nommer « Paris Weed » « Haze Roob » « France Weed » « Scott Weed » et proposent un service à destination de toute la France. Danger majeur de ces offres : le service va des drogues douces comme le cannabis mais aussi jusqu’aux drogues les dures, les plus addictives et les plus dangereuses comme la cocaïne, l’héroïne ou le crack.
Les dealers n’hésitent pas à user des cordes du marketing ; certaines promettent des « quantités en gros », d’autres mettent en avant la qualité de leur produit en faisant état de principes actifs élevés comme des taux de THC de « 26 à 47% ». Tous insistent sur le caractère « discret » !
Ces offres se sont multipliées dès le début du confinement et se poursuivent en cette période de déconfinement. Le mode opératoire est souvent analogue entre ces divers opérateurs. De Twitter ils renvoient vers un compte Snapchat Telegram ou Wickr.
Pas de censure chez Twitter. En remontant rapidement les fils d’information en associant les mots clés #Toulouse #Weed ou #Toulouse #Cocaine on constate que la modération du géant d’internet ne semble pas fonctionner sur ces mots clés comme #Cocaine #Weed ou autres drogues. Les offres peuvent rester de plusieurs heures à plusieurs jours voire plusieurs semaines.