La Turquie a accepté jeudi de suspendre son offensive dans le nord-est de la Syrie et d’y mettre fin définitivement si les forces kurdes s’en retirent sous cinq jours, en vue de la création d’une « zone de sécurité ». Pour permettre un retrait des forces kurdes « sous 120 heures, toutes les opérations militaires dans le cadre de l’opération (turque) +Source de Paix+ vont être suspendues et l’opération sera complètement arrêtée une fois ce retrait achevé », a déclaré le vice-président américain Mike Pence à la presse à l’issue de plus de quatre heures d’entretiens avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les forces kurdes se sont déclarées prêtes, par la voix d’un de leurs commandants, à respecter « le cessez-le-feu » avec la Turquie. Le président Donald Trump, qui s’est immédiatement félicité de cet accord, est revenu dessus de façon plus surprenante jeudi soir au cours d’un meeting à Dallas, au Texas, reconnaissant avoir sciemment décidé de laisser les Turcs et les Kurdes se lancer dans cette bataille féroce parce qu’ils étaient « comme deux gamins » qui avaient besoin de se bagarrer.