Le Pacte mondial sur les migrations a été formellement adopté lundi par les représentants de plus de 160 gouvernements lors d’une conférence internationale à Marrakech, au Maroc.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a qualifié ce pacte de « feuille de route pour prévenir la souffrance et le chaos ». Selon lui, il offre une plateforme pour des mesures « humaines, sensées et mutuellement bénéfiques » reposant sur deux « idées simples ».
« Premièrement, ces migrations ont toujours été avec nous, mais elles devraient être ordonnées et sûres. Deuxièmement, les politiques nationales ont bien plus de chances de réussir si elles s’accompagnent d’une coopération internationale », a-t-il dit à l’ouverture de la conférence.
Notant que certains États avaient décidé de ne pas participer à la conférence et de ne pas adopter le pacte, le chef des Nations unies a souhaité que ces Etats arrivent à en reconnaitre sa valeur pour leurs sociétés et à s’associer à « cette entreprise commune ».
À la suite de délibérations à la conférence, le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, a donné un coup de marteau pour marquer l’adoption formelle du pacte. Il a souligné les divers efforts déployés par son pays pour parvenir à un consensus mondial sur les migrations internationales.
Avec le changement climatique, les migrations irrégulières sont devenues un problème pressant ces dernières années. Chaque année, des milliers de migrants perdent la vie ou disparaissent au cours de voyages périlleux, souvent victimes de passeurs et d’autres organisations criminelles.