La couche d’ozone est en voie de guérison grâce aux mesures prises dans le cadre du Protocole de Montréal, une bonne nouvelle pour la planète, selon une nouvelle évaluation scientifique publiée lundi.
Des experts mondiaux des sciences de l’atmosphère, en coordination avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (ONU), ont pu confirmer que les mesures prises dans le cadre du Protocole de Montréal ont été bénéfiques.
Les preuves présentées par les auteurs de l’évaluation montrent que la couche d’ozone dans certaines parties de la stratosphère s’est rétablie à un rythme de 1 à 3% par décennie depuis 2000. Selon les projections, l’ozone de l’hémisphère nord et des latitudes moyennes devrait se régénérer complètement d’ici 2030, suivi par l’hémisphère sud dans les années 2050 et par les régions polaires d’ici 2060. La couche d’ozone protège la vie sur terre des effets nocifs des rayons ultraviolets du soleil.
Geir Braathen, expert scientifique à l’OMM rappelle, dans un entretien à ONU Info, que le Protocole de Montréal sur la couche d’ozone a été signé en 1987. Il a été renforcé à plusieurs reprises grâce à des amendements et en 2015, 197 pays étaient signataires du protocole de Montréal, lui permettant ainsi d’être le premier protocole environnemental à atteindre la ratification universelle, a-t-il ajouté.