Le CHU de Toulouse a saisi la justice après le bizutage de plusieurs étudiants en école d’infirmiers. Des faits qui se sont déroulés en début d’année scolaire. Une enquête interne avait été ensuite menée au sein de la structure. Le dossier est désormais sur la table du procureur de la république. Un bizutage vécu comme une humiliation pour les 250 élèves de première année d’une école d’infirmiers de Toulouse : ils auraient été enfermés, attachés, pour qu’on leur jette des substances comme de la Bétadine ou bien encore de la pâtée pour chien. Une pratique jugée « intolérable » par la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal.
La définition donnée du bizutage, provenant de l’article 14 de la loi du 17 juin 1998, est : « Le fait pour une personne, d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations, ou de réunions liées aux milieux scolaires et socio-éducatifs. » Ainsi, contrairement à l’idée répandue, cette interdiction s’applique également « en cas de consentement de la personne ». Le Code pénal français punit les actes de bizutage de six mois de prison et 7 500 euros d’amende. (avec Wikipedia)
Auteur: Melle D’Harlingue Julie
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