Révélé par Elon Musk en 2013, le projet d’un train propulsé à 1200 km/h n’est pas tout à fait sur les rails. Derrière la bataille technologique, menée pour l’instant par Hyperloop One, propriété de Richard Branson, se cache une vraie guerre de communication et une course contre la montre. Qui sera le premier sur le marché ? Où, à quel horizon et à quel prix ? Difficile d’imaginer le voyage supersonique du futur dans nos villes avant 2030. L’hyperloop, un cinquième moyen de transport (encore) hyper flou Label : L’éclairage de la rédaction Date d’ajout : 04/06/2018
Depuis sa création en 2014, de nombreux projets de ligne à haute vitesse sont à l’étude à travers les Etats-Unis, l’Angleterre et même l’Inde ou l’Allemagne. L’accord signé en Inde le 18 février 2018 confirme la création d’une piste de démonstration sur 140 km entre Bombay et Pune.
Selon ses promoteurs, un tel système installé entre le centre de Los Angeles et le centre de San Francisco permettrait de relier les deux villes en moins de 30 minutes, soit le parcours de 551 kilomètres à plus de 1 102 km/h, plus rapide qu’un avion qui parcourt cette même distance en 35 minutes à la vitesse de 885 km/h. En 2016, plusieurs sociétés travaillent sur le développement de la technologie : Hyperloop One (anciennement Hyperloop Technologie Inc.), Hyperloop Transportation Technologies (HTT), lancée par l’Allemand Dirk Ahlborn et la société canadienne Transpod. Afin de se développer, l’entreprise HTT a installé un centre de recherche et développement à l’aérodrome de Toulouse Francazal.




