si elle précise que le risque de propagation internationale est pour le moment perçu comme « relativement faible », l’OMS a également placé les neuf pays voisins de la RDC en état d’alerte.
Le risque est jugé « élevé » pour la République centrafricaine et la République du Congo en raison de leur proximité avec le fleuve Congo, note l’OMS. Outre ces deux pays, la RDC partage également des frontières avec le Soudan du Sud, l’Angola, la Zambie, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda.
Cette dernière flambée d’Ebola est la neuvième en RDC depuis que le virus a été découvert dans le pays en 1976. La maladie à virus Ebola (MVE) est endémique en RDC. La dernière flambée y est survenue en 2017 dans la zone de santé de Likati, située dans la province du Bas-Uélé au nord du pays. Elle avait été rapidement endiguée grâce aux efforts conjoints du gouvernement de la RDC, de l’OMS et de plusieurs partenaires.
Le virus Ebola cause une maladie aigüe grave qui est souvent mortelle en l’absence de traitement. Le taux de létalité moyen pour la MVE est de 50% environ. Le virus est transmis à l’homme par des animaux sauvages et se propage dans la population humaine par transmission interhumaine.