Ce 9 mai au petit matin, les forces de police dépêchées par la préfecture de Haute-Garonne sont intervenues dans les locaux occupés de l’Université Jean-Jaurès et ont mis fin au blocage de l’Université, pour permettre la reprise tant attendue des activités universitaires.
« Je salue l’intervention des forces de police pour débloquer l’Université Jean Jaurès, comme suite à la décision de justice obtenue, en référé, par les étudiants et l’UNI. Bravo pour son initiative au syndicat UNI car elle a été déterminante pour faire évoluer cette situation que subissait l’Université depuis février/mars.
Merci également au préfet Pascal Mailhos pour sa décision ferme et responsable d’intervenir.
Cette évacuation brise enfin et fort justement un vieux dogme : celui de la non intervention de la police dans cette université qui demeurait traitée comme un espace de non-droit ! C’est un symbole funeste important qui s’écroule.
Je félicite chaleureusement les forces de l’ordre, qui ont procédé à cette opération avec la retenue et le professionnalisme nécessaires, dans des conditions, on le sait, délicates.
Depuis trop longtemps en effet, une minorité ultra-politisée mettait en péril l’année scolaire des étudiants. Durant cette période, je n’ai jamais cessé de soutenir les étudiants et les enseignants – en faisant des propositions de mise à disposition de salles par exemple – et je suis heureux qu’ils puissent enfin retrouver l’accès à leur établissement.
Place désormais à l’évaluation des dégâts commis afin que nous nous rendions compte de l’immense gâchis d’argent public, dans une université entièrement refaite, à grands frais, pour plus de 300 millions d’euros.
Enfin, dans cette histoire, on se souviendra de l’attitude complice des responsables de l’opposition municipale et métropolitaine qui ont, de fait, cautionné le blocage et la dégradation des locaux de l’UT2. Certains ont honteusement et ouvertement soutenu le blocage, tous les autres ont préféré un silence piteux. Cette posture politicienne est indigne car elle s’est faite sur le dos des étudiants.
La République ne saurait tolérer le moindre espace de non-droit dans ses Universités et le Gouvernement a eu raison d’agir sans faiblir ! » a déclaré Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole.