La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a fermement condamné le meurtre du journaliste Javier Ortega, du photographe Paul Rivas et de leur chauffeur Efrain Segarra, tous les trois employés du journal El Comercio.
Les trois hommes avaient été enlevés le 26 mars à proximité de la frontière entre l’Equateur et la Colombie. Leur mort a été confirmé par le président équatorien vendredi dernier.
« Ces meurtres sont une fois encore un immense sacrifice pour la profession et la démocratie au sens large », a déclaré Mme Azoulay dans un communiqué publié samedi.
La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a salué la décision des autorités équatoriennes de mener une enquête sur ces crimes, soulignant qu’« aucun effort ne doit être ménagé pour traduire leurs auteurs en justice ».
« Le journalisme d’investigation est crucial dans une période de paix et de réconciliation démocratique car il met à la disposition des citoyens des informations vérifiables », a rappelé Mme Azoulay, ajoutant que « le journalisme est un bien public parce qu’il sert l’intérêt général ».
L’UNESCO promeut la sécurité des journalistes à travers des mesures de sensibilisation mondiale, un renforcement des capacités ainsi que la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.